Reprise des suivis norovirus sur zones conchylicoles dans le cadre du projet Oxyvir 2

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Reprise des suivis norovirus sur zones conchylicoles dans le cadre du projet Oxyvir 2

Durant la période propice aux épidémies de gastro-entérites (novembre à mars), plusieurs zones de production conchylicole fontfaire l’objet d’un suivi norovirus et bactériophages dans le cadre du projet OXYVIR 2. Des facteurs d’alertes ont été identifiés pour déclencher les prélèvements d’huîtres.

Il est aussi prévu à nouveau des prélèvements supplémentaires de lots de coquillages dans les centres d’expédition par les DDPP en cas d’enquêtes de traçabilité réalisées suite à des TIAC à norovirus.

Ces actions ont pour objectif de démontrer la capacité des bactériophages infectieux à détecter une anomalie liée à une pollution fécale sur les zones conchylicoles et à témoigner de la présence de norovirus infectieux dans les huîtres.

Le projet OXYVIR 2 (FEAMP 47, 2021-2023) a pour objectif de confirmer que les bactériophages ARN-F spécifiques du groupe II infectieux sont des candidats légitimes et robustes pour estimer la présence du norovirus humains infectieux dans les huîtres. Il fait suite aux résultats prometteurs du projet OXYVIR (FEAMP 47, 2017-2020) dont vous trouverez le livrable final ICI.

Plus précisément, il s’agit de confirmer que les bactériophages ARN F-spécifiques du groupe II (FRNAPH-II) infectieux sont des candidats légitimes et robustes pour estimer la présence du norovirus humains GI et GII (NoV) infectieux dans les huîtres.

En ce sens, la survie des NoV infectieux et des FRNAPH-II infectieux sera comparée en fonction de la température, de la salinité de l’eau et des traitements de purification de l’eau de mer utilisés pour la mise à l’abri et la dépuration des huîtres. Il s’agira aussi de renforcer la corrélation entre NoV et FRNAPH dans les rejets d’eaux usées et dans des huîtres impliquées dans des épidémies à NoV. Si les FRNAPH-II infectieux ont une survie au moins équivalente à celle des NoV infectieux dans les conditions testées et si cette corrélation est toujours bien établie dans les huîtres, il sera alors possible de mettre sur le marché une méthode permettant d’estimer de manière indirecte la présence de NoV infectieux dans les huîtres via le critère « FRNAPH-II infectieux ».

Le projet est constitué de partenaires variés et complémentaires :

  • ACTALIA (porteur du projet), institut technique agro-industriel
  • LCPME, laboratoire de chimie physique et microbiologie pour les matériaux et l’environnement
  • Comité National de la Conchyliculture
  • Spéciales Gillardeau, entreprise conchylicole
  • CHU Dijon Bourgogne, centre national de référence des virus des gastro-entérites
  • Pôle de compétitivité AQUIMER
  • Suez Groupe, centre de recherche et d’expertise
  • L’ACTIA, le CNPMEM, la DGAL et le CEFAS (ancien laboratoire de microbiologie des coquillages de l’Union Européenne) sont des partenaires associés au projet.

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