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L’écologie

La bonne qualité des eaux conditionne la bonne qualité des produits

La conchyliculture est dépendante d’une bonne qualité des eaux mais participe également à son maintien.

La conchyliculture, dernier utilisateur des eaux continentales sur un bassin versant, est dépendante de la qualité des eaux usées et pluviales qui arrivent dans le milieu. Elle subit les pollutions extérieures.
De par son mode d’alimentation, le coquillage bivalve filtreur (qui peut concentrer diverses substances nutritives présentes dans le milieu marin mais aussi des polluants microbiologiques, chimiques et des biotoxines) est la sentinelle la plus efficiente de la qualité sanitaire des milieux.

Les enjeux économiques et sanitaires liés à la production pour consommation des coquillages obligent les pouvoirs publics à garantir un suivi régulier des eaux littorales. 

Pour cela, l’Etat a mis en place un certain nombre de réseaux de surveillance gérés par l’Ifremer. Parmi ceux-ci, les réseaux nationaux REMI et REPHY surveillent la qualité microbiologique et phytoplanctonaire de l’eau et des coquillages.

Lors de la mise en oeuvre d’actions sur le bassin versants, la conchyliculture est parfois au centre de contrats qualité qui se fixent pour objectifs d’améliorer davantage la qualité de l’eau et pérenniser l’activité conchylicole au coeur des territoires.

La conchyliculture rend des services éco systémiques

La conchyliculture, un facteur d’éclaircissement des eaux

Les coquillages filtrent l’eau et contribuent à diminuer la densité des particules en suspension. De plus, en réduisant les vagues et courants à l’intérieur de la lagune, les tables conchylicoles favorisent le dépôt des matières en suspension et limitent leur remise en circulation.

La conchyliculture favorise le développement de la population aquatique

L’éclaircissement des eaux est favorable au développement des herbiers de zostèrelieu de reproduction, d’alimentation et d’habitat pour de nombreuses espèces. Les supports d’élevage conchylicoles forment des récifs sur lesquels un grand nombre d’espèces animales et végétales se développent. 
Ils participent ainsi à accroître la biodiversité des zones estuariennes et littorales (éponges, ascidies, vers polychètes, limaces…).


La Conchyliculture, une activité verte par nature

LA CONCHYLICULTURE EST LE SEUL ÉLEVAGE 100% NATUREL.
A l’exception du stade larvaire en écloserie, toutes les phases d’élevage s’effectuent en milieu ouvert.

L’ALIMENTATION DES ANIMAUX EST NATURELLE

De l’élevage à la récolte des coquillages, ni médicament, ni produit chimique n’est utilisé.
Le coquillage pompe l’eau de mer pour capter les particules, naturellement présentes dans l’eau, nécessaires à son alimentation et l’oxygène indispensable à sa respiration.
La démonstration de l’éco-compatibilité de la conchyliculture apparaît au travers des conclusions d’un programme de recherche européen, portant acronyme de ECASA (ECosystem Approach for Sustainable Aquaculture), dont la commande consistait, entre autres, à identifier des indicateurs quantitatifs et qualitatifs des effets de l’aquaculture sur l’environnement et réciproquement.