Réalisation d'une étude d'opinion : Les français et les huîtres

Cette étude menée par Viavoice permet de dresser un constat sur le rapport qu’entretiennent les Français, consommateurs ou non, vis-à-vis des huîtres et de leur production. La présente étude avait donc pour objectif d’identifier les perceptions des Français sur les huîtres, leur niveau de consommation, leur comportement d’achat et l’impact du contexte sanitaire ostréicole.

1. Image et perceptions des huîtres

• L’huître comme produit d’exception : Près de 8 Français sur 10 (77%) ont une bonne image des huîtres, un produit associé à la gastronomie française. Ce chiffre augmente avec l’âge, atteignant 89% chez les plus de 65 ans. Les huîtres sont majoritairement perçues comme festives (54%), naturelles (37%), fraîches (36%) et savoureuses (31%). Seules 16% des personnes ont une mauvaise image des huîtres.
• Un produit culturel : Pour 91% des Français, les huîtres sont un élément clé de la culture gastronomique française, et 89% voient en elles un atout économique. La filière de production bénéficie d’une confiance élevée (87%).

2. Consommation des huîtres

• Fréquence de consommation : 65% des Français consomment des huîtres, une majorité (70%) étant des consommateurs occasionnels. La consommation est principalement associée aux fêtes de fin d’année (30%). Les non-consommateurs représentent 33% de la population, souvent en raison du prix (21%), de l’odeur ou de la manipulation des coquillages (42%).

• Disparités régionales et générationnelles : La consommation est plus élevée dans les régions productrices et chez les plus de 65 ans.

3. Habitudes de consommation

• Lieu de consommation : La majorité des consommateurs dégustent des huîtres à domicile (92%), notamment lors des repas festifs. Le restaurant et les espaces de dégustation représentent également des lieux prisés, mais dans une moindre mesure.
• Canaux d’achat : 57% des acheteurs se procurent leurs huîtres au supermarché, et 48% chez des poissonniers indépendants. Dans les régions productrices, les consommateurs se tournent davantage vers les ostréiculteurs locaux (41%).

4. Impact des crises sanitaires

• Effet limité : La crise sanitaire ostréicole récente a eu un impact relativement faible sur la consommation des huîtres. Les personnes qui ont réduit leur consommation l’ont fait principalement à cause du prix (71%) plutôt qu’en raison de préoccupations sanitaires (37%). Cependant, une partie des non-consommateurs cite la crainte des problèmes sanitaires (20%).

En conclusion: les huîtres continuent d’être perçues comme un produit de luxe et festif et sa consommation demeure majoritairement occasionnelle. Par ailleurs, la baisse de la consommation semble bien davantage corrélée à la diminution du pouvoir d’achat des Français qu’à l’impact des crises sanitaires.

Retrouver l’étude complète ici.